Un soir d’hiver, quoi de plus chaleureux qu’un bon petit porno. Un bon petit film de cul d’accord mais ce genre d’œuvre cinématographique se partage, il est donc hors de question de se contenter de la télévision. Je décide alors d’opter pour une salle de cinéma.

Après une bonne douche, j’enfile ma tenue de combat. Je reste une femme prévoyante et ce genre de soirée se veut d’être torride avant tout…Petit balconnet, string suivis d’un chemisier ample assez échancré et d’une jupe longue vaporeuse et fendue jusqu’à mi-cuisse, le tout agrémenté d’une paire de bas,le reste étant moins attractif, ça se passe de commentaire…

Une fois vêtue, je m’oriente vers le miroir afin de relever mes cheveux roux en chignon, le maquillage me paraissant superficiel pour se genre de soirée, je ne m’attarde pas à la maison, le temps de prendre mon sac, je ferme la porte à clé et je descends les deux étages de mon immeuble. Je me dirige vers la voiture et en route pour l’aventure…

J’arrive devant le ciné, “la flûte enchantée”, nom prédestiné aux films que l’on y voit. A l’affiche de ce vendredi soir, “Merveilles du Donjon”.
Le titre ne m’inspire pas plus que ça mais à vrai dire l’histoire qu’il relate ne m’intéresse guère, si j’avais voulu une soirée culturelle j’aurai regardé ARTE.

Bref, je prends mon billet, mate un peu les hommes et les femmes qui me précèdent et me suivent, ceci ne me prend pas longtemps puisque la queue est rarement longue dans ce genre d’endroit. Enfin, je me dirige dans la salle et choisi une place dans la dernière rangée du haut, juste à côté des enceintes et bien près du mur.

Le film commence : première scène sur une belle blonde en train de se faire fouetter le cul alors qu’elle est attachée à une croix de Saint André.

A cet instant, le titre du film me semble prendre tout son sens. Je ne suis pas une adepte du BDSM mais bon j’ai payé ma place et je suis ma foi très bien installée.

Après un léger quart d’heure je me surprends moi même à mouiller le fond de mon petit string blanc, qu’à cela ne tienne, j’oriente ma petite main vers mon intimité pour assouvir cette douce envie. Je me caresse doucement le bas ventre et fais rouler mon clitoris sous mon majeur…Tout à coup, je sens une main appuyer et diriger la mienne par dessus le tissu de mon string, puis une langue dans le creux de mon coup, cette même langue descendant vers l’échancrure.
Sa main ôte la mienne pour lui prendre sa place, elle caresse fortement ma chatte, s’amuse de mon clito, les doigts de cette mains s’invitent dans mon sexe pendant qu’un visage s’approche du mien et là j’aperçois une moustache me prenant à pleine bouche et immiscent sa langue fougueusement en elle.

Ma main lui attrape les couilles fermement mais sans violence, je les masse, les caresse et lui déboutonne le pantalon pour aller fouiller à l’intérieur et finalement trouver ce qui m’intéresse le plus chez un homme.
Sa queue est large et de bonne taille, je me redresse, et je m’invite sur ses genoux. Il se soulève afin de retirer son pantalon et le reste que je fais glisser sur ses chaussures. Je soulève ma jupe et découvre ma chatte en écartant mon string puis je m’enfonce sur son pieu sans plus attendre. Il me lime correctement.

Aucune passion, aucun discernement, aucun dialogue juste nos souffles haletants sous l’effort et le réconfort. Je suis venue me réchauffer, j’ai pris la bonne option. Ce n’est pas un amant endurant puisqu’il n’exploite qu’un seul de mes orifices et me gicle dedans mais il a le mérite de répondre à mes attentes de l’instant présent.
Nous nous rhabillons, je le sens partir un peu plus loin mais ne vois pas exactement où dans l’obscurité de la salle.

A la fin de la séance, je sors du cinéma, scrutant toutes les moustaches des alentours mais beaucoup trop d’appelés et malheureusement aucun élu. Cet homme restera un mystère bien agréable toutefois.

Je reprends la voiture, entre dans mon immeuble, en monte deux étages, ouvre la porte, pose mon sac, me déshabille et me douche avant d’aller au lit.